AVANT / APRES
Notre analyse détaillée:
Suite à la nécessité de se conformer à la nouvelle convention collective de la Métallurgie (essentiellement sur la classification), la Direction a saisi l’opportunité d’harmoniser le statut des salariés de l’ensemble des sociétés du groupe Airbus en France. Elle a finalement conclu un accord signé par FORCE OUVRIERE, la CFE-CGC et la CFTC. Celui-ci entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Il ne semble pas qu’une initiative comparable ait été menée dans les autres pays du Groupe.
La spécificité de cet accord est qu’il s’agit d’un accord de performance collective (ordonnances Macron-sept 2017). Il s’agit d’améliorer la performance sociale et économique de l’entreprise, c’est-à-dire de réaliser des économies en modifiant des droits substantiels du contrat de travail du salarié (à la baisse). Pour les salariés concernés n’acceptant pas ces modifications substantielles (temps de travail, rémunération, etc…), l’employeur peut les licencier.
Pour l’UNSA, un accord de performance collective n’est ni plus ni moins qu’un accord moins-disant social. Il devrait être réservé aux sociétés en réelle difficulté.
Si l’harmonisation des statuts a pour le moment maintenu en l’état la rémunération du travail atypique (équipes, astreintes, travail exceptionnel) et le temps de travail des Mensuels, elle a «volontairement évité» d’harmoniser la dotation par l’entreprise des œuvres sociales du CSE, confirmant pour certains (Avions, Hélicos) ~ 5.6% de la masse salariale contre seulement ~ 3.4% pour ADS. Après avoir ressassé inlassablement ….Lire la suite
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