Nous avons l’impression, pour ne pas dire la certitude, que la modernisation du dialogue social récemment instaurée dans Airbus nous ramène quelques années en arrière. Les négociations en cours sur le temps de travail et les congés dénotent une vision du travail et des salariés qui se rapproche de plus en plus de celle qui avait cours à l’orée de l’ère industrielle: l’entreprise et ses intérêts priment sur ceux qui fournissent la force de travail. C’est la machine qui commande et non l’ouvrier (pardon, le compagnon).
