Le CSE a fait mieux que l’entreprise en 2024. Avec une marge de 18%, un résultat de 1,5 m€ sur l’exercice et des disponibilités (trésorerie) de 3,1 m€ en hausse de 63%, le « cash containment » du CSE est d’une efficacité redoutable, digne d’une société à but lucratif, ce que le CSE n’a pas vocation à être. Le CSE n’avait pourtant pas besoin de « turnaround ».
Le retour en arrière s’est confirmé pour les salariés qui appréciaient le libre choix d’affecter leur subvention en tout ou partie sur leurs activités préférées, par la baisse significative de la subvention individuelle accordée aux salariés, par des dépenses collectives de plus en plus importantes ne bénéficiant qu’à de petits nombres ainsi que par une thésaurisation à outrance générant des réserves colossales qui privent les salariés de la juste redistribution de la dotation du CSE par l’entreprise.
Que dire de plus, si ce n’est que ce sont toujours les salariés qui subissent. Pourquoi une telle austérité ? Est-ce pour nous préparer à des jours mauvais ?
En conclusion, les comptes 2024, bien que parfaitement sincères, traduisent une politique qui ne nous parait pas aller dans le sens de ce que les salariés souhaitent ou ont besoin, aussi l’UNSA a émis un avis défavorable.